Les entreprises de petite et moyenne capitalisation ont un rôle important à jouer dans la réalisation des objectifs de la taxonomie européenne.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) profite de la Journée mondiale de la santé pour mettre l'accent sur l'air pur. Les entreprises ont un rôle crucial à jouer dans la réduction de la pollution atmosphérique. Bien entendu, ce sont souvent les grandes entreprises qui sont montrées du doigt comme devant en faire plus, mais nos données indiquent que l'impact des petites entreprises sur la qualité de l'air est potentiellement très sous-estimé. Moins de 2 % des entreprises cotées en bourse divulguent leurs émissions de particules, l'un des polluants atmosphériques les plus nocifs. En pourcentage du total des entreprises par catégorie, les grandes capitalisations sont plus nombreuses que les moyennes et petites capitalisations à communiquer sur leurs émissions de particules et, par conséquent, parmi celles qui le font, les grandes capitalisations sont responsables de 49 % des émissions.
Toutefois, si l'on tient compte du nombre d'entreprises déclarantes, nos données suggèrent que les entreprises de petite et moyenne capitalisation sont responsables de 86 % des émissions de particules. La communication et le suivi des progrès accomplis constituent une étape importante dans la réduction des émissions et contribuent à nous mettre tous sur la voie d'un avenir plus durable et d'entreprises plus durables. Il est important que la pression réglementaire sur les informations relatives à la durabilité ne se concentre pas uniquement sur les très grandes entreprises.